Karitas de Kristin Marja Baldursdottir chez Gaïa

 
Karistas... l'avant dernière enfant d'une famille de six enfants, fille d'une veuve de marin qui s'est mise en tête d'envoyer tous ses enfants à l'école...
Pour cela sa mère part vers le Nord, elle contourne l'Islande en bateau, dans ses eaux hostiles et glacées. Ce voyage sera le premier de Karitas, une fois dans la Nord elle apprendra la difficile vie de celles qui restent pour tenir la maison pendant que ses soeurs s'abîment les mains à saler le hareng.
Jusqu'au jour où elle rencontre l'art... Devant l'insistance de sa professeur de dessin elle part étudier à Copenhague. Cinq années plus tard nous le retrouvons de nouveau en Islande avec des rêves plein la tête et l'ide d'ouvrir un atelier.
Mais pour cela il lui faut de l'argent et l'argent il se trouve là où est le hareng. La voilà alors, comme les femmes des côtes islandaises à saler le hareng.
Puis elle rencontre l'amour dans les yeux du beau Sigmar, qui en plus de lui ravir son coeur, lui vole sa liberté d'artiste en la rendant mère...
Son coeur se ferme et la maladie de l'âme a raison de son art et sème le chaos dans sa vie...

Un roman fleuve, quasiment naturaliste, d'une puissance incroyable comme peut l'être cette île mystérieuse qu'est l'Islande, pétrie de vieilles légendes, de superstitions et d'être fantastiques, et en même temps marquée par la dureté géographique et la rigidité des mentalités.
Une chronique sociale du XXéme siècle qui pose la question de la place de la femme dans la société et qui prône son émancipation.

La destin d'une femme forgée et rongée par ses trois passions : l'art, l'amour et la liberté.  

Un roman coup de poing qui malgré sa densité ne résiste pas à un lecture effrénée ! Je me laisse malgré tout un peu de temps avant d'entamer le second tome : Chaos sur la toile

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