De là, on voit la mer de Philippe Besson chez Julliard


Une lecture pour souffler au milieu d'Antoine et Isabelle de Vincent Borel, roman au combien passionnant mais très dense... Quoi de mieux qu'une histoire d'amour en Italie du Sud pour s'aérer un peu... enfin bon histoire d'amour c'est vite dit !
Louise est une femme libre, une femme qui écrit, une femme qui a besoin de sa solitude pour coucher sur le papier la vie des autres, une femme qui a besoin de s'extraire de sa propre vie pour laisser vivre ses personnages... Pour cela elle part s'installer quelques mois dans une villa du sud de l'Italie, elle y retrouve le calme des palges en septembre, la vie pitorresque d'un port de pêche et se consacre toute entière à L'écriture. Son mari, resté à Paris accepte cette part de liberté dont sa femme a besoin, il comprends, il accepte et se résigne.
Mais que serait l'Italie sans ses passions...
Une histoire sympathique et une psychologie des personnages fine et déroutante, mais un peu exagérée par moment. L'analyse des dialogues de rupture et leur construction est un effet de style interessant certes... mais sur 50 pages quand en tout il doit y avoir un dialogue de 10 lignes à peine ... c'est long ! J'avoue qu'à la fin j'allais directement aux répliques. Du coup j'ai trouvé la structure du roman bancale, nous sommes dans un rythme lors des passage en Italie, dans l'action, puis de retour en France tout se fige et il ne se passe plus rien. Bien sur cela retranscrit bien les émotions et la psychologie du personnage de Louise à ce moment là mais la rutpure de ton et de style est brutale.
Voilà un bon roman pause, mais que j'oublirais vite !

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