Wilhelmina Ayre, ou Willa pour faire court, plutôt bonne élève, parents divorcés, elle se croit plutôt banale, malgré le fait tout à fait notable qu'elle sorte avec le garçon le plus populaire du lycée, Iago, le frère de Fran sa "best friend ", ses amis fréquentent le gotta parisien, ça parle faceb pardon face livre (mouais ça c'est complètement raté...) et ça potine dans tous les sens...
A ce stade du roman, j'avoue j'ai eu très très peur... que ça ne tombe dans de la chicklitt ! Jusqu'au moment où elle rencontre le beau et ténébreux Edern, parents morts mystérieusement, geek de films d'horreur, habitant une baraque délabrée ( à la Villehervé !)... et là j'ai eu peur que ça tombe de l'autre côté... celui des histoires de vampires...
Bref, Malika tu m'as fait peur, très peur même... moi qui ne me remet pas des Quatre soeurs ! Bon certes la barre est haute mais ce n'est pas une raison pour ne plus lire de romans de Malika Ferdjoukh ! Alors j'ai continué... et ma foi on va dire que ça se stabilise vers les 200 pages.
Et là ça devient prenant, le suspense monte... et on ne sait le fin mot de l'histoire que dans les toutes dernières pages... finalement beau rattrapage, bien joué !
Ah oui et sinon l'intrigue tient en une phrase : "Mais que peut-il bien se passer chaque soir à 11h ?"... Un sombre histoire d'amour, de morts pas morts, d'horloge, et de prof de chimie !
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